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Parfums et senteurs : l’art de vivre à la française au Moyen Âge et à la Renaissance

Escapades historiques - Couverture du fascicule Parfums et senteurs – L’art de vivre à la française au Moyen Âge et à la Renaissance, volume 09 des Cahiers hybrides.
La Dame à la Licorne – L’Odorat. Atelier bruxellois, vers 1484–1500. Tapisserie en laine et soie, Musée national du Moyen Âge – musée de Cluny, Paris. Domaine public.

Introduction


L’histoire des odeurs au Moyen Âge et à la Renaissance dépasse largement l’évocation séduisante d’un flacon raffiné ou la nostalgie d’un effluve disparu. Elle plonge au cœur de sociétés où sentir, respirer, humer relevait d’un langage partagé, porteur de significations médicales, religieuses, sociales et politiques. Dans ces univers, les senteurs ne se réduisaient pas à un agrément : elles protégeaient du mal, révélaient la sainteté, signalaient le rang, accompagnaient les rituels. L’odorat, sens invisible mais puissant, était investi d’une charge symbolique que nous avons peine à mesurer aujourd’hui.


Encore faut-il distinguer les termes. Les senteurs renvoient d’abord aux émanations naturelles, celles de la terre, des herbes, des résines ou des fleurs. Elles appartiennent au registre immédiat du vécu : le foin coupé, la résine chauffée, l’herbe fraîche, la rose cueillie. Le parfum, en revanche, suppose une transformation : distillé, macéré, fixé par l’art de l’homme, il devient une substance élaborée, dotée de fonctions sociales et symboliques précises. Dans une société où l’alambic côtoyait l’encensoir, où l’hôpital médiéval se parfumait autant pour protéger les corps que pour apaiser les âmes, cette distinction était essentielle.


Ce cahier hybride invite à parcourir ce monde en mutation. Au Moyen Âge, les odeurs se situent au carrefour de l’hygiène, du sacré et du prestige aristocratique. À la Renaissance, elles deviennent des parfums au sens plein, produits d’un savoir technique et d’un art de vivre renouvelé. De l’« eau de la reine de Hongrie » aux gants parfumés de Catherine de Médicis, des herbes jonchées sur le sol des églises aux recettes distillées de Nostradamus, l’olfaction se fait histoire, inscrite dans la mémoire matérielle et culturelle de la France. Comprendre ces évolutions, c’est redécouvrir comment la fragrance est devenue un marqueur d’identité et un symbole durable de l’art de vivre à la française.

 

I. Un cadre historique et sensoriel


Pour comprendre la place qu’occupent les senteurs et les parfums, il faut d’abord restituer l’horizon dans lequel ils s’inscrivent. Le Moyen Âge, de la chute de l’Empire romain d’Occident au XVe siècle, est un monde hiérarchisé et profondément marqué par la centralité de l’Église. Dans cette société façonnée par les rites et l’oralité, l’odorat occupe un rôle symbolique déterminant. Les effluves ne sont pas neutres : ils traduisent une réalité morale et spirituelle. L’« odeur de sainteté » atteste la proximité avec Dieu, tandis que la puanteur évoque le péché et la corruption. La perception olfactive s’intègre ainsi à une culture du signe où tout parfum est message.


Cette conception sensorielle se retrouve dans les pratiques quotidiennes. Les cloîtres monastiques s’organisent autour de jardins de simples, où la lavande, le romarin ou la sauge sont utilisés pour purifier et soigner. Les hôpitaux médiévaux brûlent des résines aromatiques pour assainir l’air, tandis que les maisons urbaines jonchent leurs sols de plantes odorantes. Dans la pensée médicale héritée d’Hippocrate et transmise par Avicenne, les aromates équilibrent les humeurs et apaisent les excès. L’olfaction, loin d’être accessoire, participe à la santé du corps et du salut de l’âme.


Mais déjà, des changements se profilent. À partir du XVe siècle, la Renaissance, marquée par le retour aux textes antiques et l’essor des sciences expérimentales, renouvelle l’approche sensorielle. L’invention de l’imprimerie favorise la diffusion des traités techniques. L’ouvrage de Hieronymus Brunschwig, Liber de arte distillandi (1500), systématise les procédés de distillation et offre des planches illustrées d’alambics en verre. Ce savoir, d’abord réservé aux apothicaires et aux monastères, gagne les cours princières et les amateurs éclairés.


Parallèlement, la circulation des marchandises élargit l’horizon des odeurs. Aux résines traditionnelles venues d’Orient s’ajoutent jasmin, tubéreuse ou girofle, importés grâce aux routes atlantiques. Ces nouveautés bouleversent la palette olfactive et suscitent une véritable fascination. Catherine de Médicis, en introduisant ses parfumeurs florentins à la cour de France, contribue à transformer les senteurs en art de vivre aristocratique.


Du Moyen Âge à la Renaissance, on assiste donc à une continuité plus qu’à une rupture : les odeurs, d’abord perçues comme des signes de santé ou de sainteté, deviennent des parfums raffinés, fruits d’un savoir technique et d’un goût nouveau pour la séduction sociale. C’est dans cet écart que s’enracine l’histoire française des senteurs, à la fois héritée et réinventée.

 

II. Odeurs et santé : la crainte des miasmes


Dans l’Europe médiévale, la santé est indissociable de l’air que l’on respire. La médecine des humeurs, héritée de l’Antiquité et enrichie par les traductions arabes, considère que les maladies se transmettent par l’influence de l’air corrompu. On parle alors de miasmes, ces émanations invisibles qui, en infectant l’atmosphère, empoisonnent les corps. Dans un tel cadre, les bonnes odeurs apparaissent comme des remparts vitaux. Elles ne se contentent pas de plaire : elles protègent.


Les gestes prophylactiques abondent. Dans les hôpitaux, on répand des herbes odorantes sur les sols pour assainir l’air. Dans les maisons citadines, les sols sont jonchés de plantes aromatiques comme le thym ou la rue. Les riches citadins portent sur eux des pommes d’ambre, sphères ouvragées contenant des mélanges d’aromates (musc, ambre gris, girofle, cannelle) censés écarter les pestilences. Lors des grandes épidémies, médecins et apothicaires recommandent vinaigres parfumés et fumigations résineuses. L’odeur n’est pas un simple agrément, mais un médicament invisible, accessible à tous les sens.


Les sources de l’époque confirment cette conception. Matthaeus Platearius, médecin formé à Salerne, souligne l’efficacité des préparations aromatiques pour équilibrer les humeurs et calmer l’esprit. Jacques de Vitry, chroniqueur du XIIIe siècle, évoque la valeur protectrice des encens et des épices lors des croisades. Dans ces discours, l’olfaction se situe à la frontière entre médecine, piété et magie. La bonne odeur apaise et rassure, la puanteur inquiète et alarme.


Au tournant de la Renaissance, cette culture de l’odorat se transforme sans disparaître. Les progrès techniques de la distillation offrent des solutions plus stables et plus raffinées que les simples macérations. Hieronymus Brunschwig, apothicaire strasbourgeois, décrit en 1500 dans son Liber de arte distillandi les procédures permettant d’obtenir des eaux florales durables. La rose, en particulier, occupe une place privilégiée. Cueillie à l’aube, distillée à feu doux, elle donne une eau réputée « refroidir le cœur, éclaircir le teint et réjouir l’esprit ».


Les recettes de Nostradamus, médecin et apothicaire, témoignent de cet héritage. Son Traité des fardements et confitures (1555) propose des eaux de rose destinées à la fois aux soins médicaux et aux plaisirs cosmétiques. Dans ses écrits antérieurs, rédigés au moment de la peste d’Aix-en-Provence (1546), il recommande une poudre odorante à base de rose rouge, de cyprès, d’iris, d’ambre gris et de musc, conçue pour purifier l’air. Ces compositions, à la frontière de la médecine et du luxe, montrent que la peur des miasmes continue de structurer l’usage des senteurs.


L’eau de la reine de Hongrie, à base de romarin distillé, illustre encore ce passage. D’abord conçue comme remède médicinal, elle devient à la Renaissance un cosmétique raffiné. Ce glissement montre combien l’hygiène olfactive, d’abord défensive, se mue en art de vivre aristocratique. Le parfum, sans cesser d’être remède, devient aussi plaisir.


Les chiffres issus des traités soulignent la valeur de ces produits : il faut près de 2 kilos de pétales de roses pour un litre d’hydrolat, et une bonne eau de rose pouvait se conserver de six mois à deux ans selon les conditions. Ces contraintes techniques expliquent pourquoi ces préparations restaient réservées aux élites, mais aussi pourquoi elles fascinaient : concentrer la fleur éphémère en un liquide durable, c’était défier le temps.


Ainsi, du Moyen Âge à la Renaissance, l’odeur passe d’une protection contre l’invisible à une substance maîtrisée et raffinée. Mais dans les deux cas, l’odorat demeure lié à la santé : respirer, c’est vivre, et sentir bon, c’est déjà se protéger.

 

III. Odeurs et sacré : la liturgie comme théâtre sensoriel

Au cœur de la société médiévale, l’odeur appartient au domaine du sacré. Dans les cathédrales romanes puis gothiques, l’encens est un acteur essentiel de la liturgie. Brûlé dans l’encensoir, il matérialise la prière qui monte vers le ciel, reliant le fidèle à Dieu par un langage sensoriel que tous peuvent percevoir. Guillaume Durand, dans son Rationale divinorum officiorum, insiste sur cette symbolique : la fumée de l’encens traduit l’offrande spirituelle, la présence invisible du divin et la purification de l’assemblée.


Cette dimension dépasse la simple agrémentation olfactive. L’encens structure le rituel au même titre que la lumière ou le chant. Les fidèles perçoivent ainsi une expérience totale : la vue des vitraux, le son des orgues et la senteur de l’encens s’unissent pour donner chair au mystère. L’odeur, invisible mais pénétrante, devient une preuve sensible de la présence divine. Les hagiographies reprennent ce langage en décrivant l’« odeur de sainteté » qui émane des corps des saints au moment de leur mort : signe miraculeux, gage de leur union avec Dieu.


Le rôle liturgique des senteurs ne se limite pas à l’encens. Dans les processions, on répand des eaux parfumées ; dans les sacristies, on conserve résines et aromates aux usages codifiés. Les fêtes religieuses sont aussi marquées par une mise en scène olfactive : jonchées d’herbes odorantes, les églises offrent aux fidèles un paysage sensoriel qui associe l’olfaction à la célébration du sacré. L’air parfumé devient l’élément même qui distingue l’espace sacré du profane.


La Renaissance, loin de rompre avec ces usages, les enrichit. Les contacts accrus avec l’Orient et l’essor du commerce maritime élargissent la palette des encens utilisés. Aux résines traditionnelles s’ajoutent le benjoin venu d’Asie, le styrax ou encore le ladanum méditerranéen. Ces nouveaux ingrédients introduisent des senteurs plus douces ou plus balsamiques, qui modifient l’atmosphère des cérémonies. L’encensoir lui-même évolue : aux simples vases suspendus s’ajoutent des objets ciselés en bronze ou en argent, véritables œuvres d’orfèvrerie qui expriment la richesse des mécènes et la splendeur des paroisses.


La liturgie renaissante reste donc profondément olfactive, mais elle se teinte d’un goût humaniste pour l’art et la magnificence. Dans les cours italiennes, les chapelles privées rivalisent de faste en multipliant les encens précieux. En France, les grandes abbayes et les cathédrales intègrent ces nouveautés, inscrivant le parfum sacré dans une esthétique plus raffinée. Le parfum, sans perdre sa valeur spirituelle, devient également signe de puissance artistique et politique.


De la nef médiévale saturée de fumées protectrices aux chapelles renaissantes embaumées de résines exotiques, l’histoire liturgique des odeurs montre une continuité marquée par l’adaptation. Le parfum sacré demeure le médiateur entre terre et ciel, mais il traduit aussi, à chaque époque, les ressources et les ambitions des sociétés qui l’emploient.

 

IV. Odeurs, luxe et circulation : l’affirmation sociale des élites et la mondialisation des senteurs


Au Moyen Âge, les odeurs appartiennent au quotidien de tous, mais le parfum au sens strict (substance travaillée, rare et coûteuse) reste l’apanage des élites. Les cours princières, en particulier celles des Valois et des ducs de Bourgogne, en font un marqueur de distinction. Les inventaires de la maison de Bourgogne mentionnent des flacons d’iris, des pomanders sertis d’or, des poudres odorantes enrichies de musc et d’ambre gris. Ces objets n’étaient pas seulement des accessoires : ils incarnaient le prestige, la richesse et le raffinement d’un lignage. Dans une société où la hiérarchie sociale s’exprime par les signes visibles et sensibles, le parfum joue le rôle d’un emblème invisible, immédiatement perceptible mais réservé à une minorité.


Les matières premières elles-mêmes expliquent ce caractère sélectif. L’ambre gris, rejet du cachalot collecté sur les rivages atlantiques, atteint des prix astronomiques et alimente un imaginaire merveilleux, tantôt perçu comme pierre marine, tantôt comme déchet monstrueux. Le musc, extrait du chevrotin d’Asie centrale, circule par les routes caravanières et devient l’un des ingrédients les plus prestigieux de la parfumerie médiévale, malgré les débats moraux qu’il suscite en raison de son parfum animal et entêtant. Le clou de girofle, la cannelle, le safran, le benjoin, autant de produits venus de loin, exigent des réseaux complexes de marchands vénitiens et génois, relayés par les foires de Champagne. Ces circuits lents et incertains expliquent la valeur exceptionnelle de ces substances, que seuls les plus puissants pouvaient acquérir.


La Renaissance change d’échelle. À mesure que s’affaiblissent les relais méditerranéens, de nouvelles routes atlantiques s’ouvrent : Lisbonne, Séville et Anvers deviennent des plaques tournantes du commerce mondial. Jasmin, tubéreuse, bergamote et santal viennent enrichir la palette olfactive. Les apothicaires de Paris et de Lyon, les parfumeurs italiens de la cour de France, disposent désormais d’ingrédients variés, capables de composer des senteurs inédites. La France, en transformant ces apports, commence à forger une identité olfactive propre, qui s’affirmera pleinement aux XVIIe et XVIIIe siècles.


Le parfum n’est pas seulement importé : il est mis en scène. Catherine de Médicis, originaire de Florence, joue un rôle décisif dans cette évolution. Dès son arrivée à la cour de France, elle introduit ses parfumeurs italiens, dont René le Florentin, et impose la mode des gants parfumés. Ces accessoires, en cuir tanné et imprégné de jasmin, de musc ou de fleur d’oranger, incarnent la fusion entre élégance et innovation technique. Grasse, jusque-là spécialisée dans le tannage, devient un centre proto-industriel, annonçant sa future vocation de capitale mondiale du parfum. L’aristocratie française adopte avec enthousiasme ces nouveautés, transformant l’odeur en véritable langage social : offrir un gant parfumé, porter une fragrance rare, c’est affirmer son rang et séduire sans un mot.


La diplomatie elle-même se teinte d’arômes. Les récits de fêtes curiales insistent sur l’abondance des senteurs : des fontaines parfumées jaillissent lors des banquets, des salles entières sont aspergées d’eaux de rose, et les ambassadeurs étrangers reçoivent des coffrets d’essences rares en guise de présents politiques. L’odeur devient un instrument subtil de pouvoir, capable de marquer les esprits par un souvenir persistant et de projeter l’image d’une monarchie fastueuse. Dans ce langage invisible, la France se distingue et prépare l’essor de son art de vivre.


Les chiffres des traités confirment la valeur de cette économie olfactive. Une « eau composée » comme celle des Secrets d’Alexis nécessitait quinze jours de macération avant distillation, un cycle long qui expliquait son prix élevé. Le rendement artisanal d’un litre d’eau de rose (environ deux kilos de pétales) exigeait des jardins entiers. Une bonne eau pouvait se conserver six mois, parfois deux ans, permettant son stockage dans les officines ou les cabinets princiers. Ces contraintes matérielles font comprendre pourquoi les parfums, au-delà de leur symbolique, demeuraient des biens de luxe, objets d’échanges diplomatiques et d’investissements financiers.


Cette articulation entre luxe et circulation mondiale se lit aussi dans les objets. Les flacons vénitiens, les coffrets ouvragés, les cassolettes en métal précieux sont autant de supports qui traduisent la valeur des senteurs. Porter une pomme de senteur à sa ceinture, exhiber un flacon d’iris ou un gant parfumé, c’était signaler immédiatement son appartenance à l’élite. Les corporations urbaines (apothicaires, épiciers, maîtres gantier-parfumeurs) régulaient cette production, fixant la qualité et les prix, et renforçant le lien entre parfum, statut social et prestige curial.


Du Moyen Âge à la Renaissance, le parfum illustre donc un mouvement continu. D’abord rareté réservée aux princes, il devient instrument de sociabilité et de diplomatie, tout en restant signe de luxe. Les senteurs, autrefois simples barrières contre les miasmes, se muent en emblèmes de distinction, traduisant l’intégration de la France dans une première mondialisation des sens. Entre herbes jonchées et gants parfumés, entre encens liturgique et coffrets diplomatiques, se construit un langage olfactif qui façonne durablement l’art de vivre à la française.

 

Conclusion

Explorer l’univers des senteurs médiévales et renaissantes, c’est pénétrer dans un monde où l’odorat se faisait langage, marqueur social et vecteur spirituel. Au Moyen Âge, les odeurs protègent et signifient : elles éloignent les miasmes, traduisent la sainteté, rappellent la hiérarchie des ordres et rythment la liturgie. La Renaissance, sans rompre avec cet héritage, transforme l’usage des senteurs par le biais de la distillation, de la circulation mondiale et de l’essor des cours princières. Le parfum devient alors art de vivre, instrument de séduction et signe politique, au point d’accompagner les fêtes diplomatiques et de façonner l’image de la monarchie française.


De l’encensoir gothique aux gants parfumés de Grasse, des poudres de Nostradamus aux eaux distillées d’Alexis Piémontois, des herbes jonchées aux flacons vénitiens, c’est tout un patrimoine invisible qui se dévoile. Cette mémoire olfactive témoigne de la manière dont la France a su transformer les héritages antiques et orientaux en une culture raffinée, annonciatrice de son futur rôle de patrie du parfum.


Le cahier hybride Parfums et senteurs : l’art de vivre à la française au Moyen Âge et à la Renaissance propose d’approfondir ce parcours. Sources, recettes, chronologies et index y sont rassemblés pour offrir au lecteur une plongée dans les pratiques et les imaginaires. Loin de se limiter à l’évocation de fragrances disparues, il restitue la place essentielle de l’olfaction dans la vie quotidienne et cérémonielle des sociétés anciennes.




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