Aujourd'hui je vous emmène à la découverte d'un village au charme intemporel, Janvry, niché au cœur de l'Hurepoix. Ce petit coin de paradis a traversé les siècles en conservant son caractère authentique et son histoire captivante.
Description
Janvry, se trouve au nord-ouest du département de l'Essonne, dans la magnifique région naturelle de l'Hurepoix. Son territoire s'étend sur huit cent vingt-quatre hectares, offrant ainsi un espace généreux à ses habitants.
Situé à seulement vingt-huit kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, Janvry bénéficie d'une proximité appréciable avec la capitale.
Avec sa localisation géographique avantageuse, Janvry offre à ses habitants un cadre de vie idéal, alliant la tranquillité d'un village à la proximité des commodités et des grands centres urbains. Son emplacement au cœur de l'Hurepoix en fait un lieu privilégié où la nature et l'histoire se rencontrent harmonieusement.
Ma définition
Convivialité : Janvry est un lieu où règne une ambiance conviviale. Les habitants sont chaleureux et accueillants, ce qui crée une atmosphère de proximité et de bienveillance. Les événements communautaires, tels que le marché de Noël et les salons artisanaux, rassemblent les résidents et favorisent les rencontres et les échanges entre les habitants.
Authenticité : Janvry se distingue par son authenticité. Le village a su préserver son caractère traditionnel et son patrimoine architectural, ce qui lui confère une identité unique. Les vieilles pierres, les bâtiments de meulière et les éléments historiques témoignent de la richesse et de l'authenticité de Janvry.
Tranquillité : Janvry offre un cadre paisible et tranquille, loin de l'agitation de la vie urbaine. Avec ses paysages ruraux et ses espaces naturels préservés, la ville invite à la détente et à la quiétude. Les promenades dans la nature, les moments de calme dans les jardins et les parcs, permettent de profiter de cette tranquillité.
Patrimoine : Janvry possède un patrimoine culturel et historique riche. Les sites historiques, tels que l'église, les tombes anciennes et les maisons de meulière, racontent l'histoire de la ville et témoignent de son passé. Les habitants attachent une grande importance à la préservation de leur patrimoine, ce qui contribue à la fierté collective envers leur ville.
Son Histoire
Les premières mentions de Janvry remontent à environ 1100, sous le nom de Genveriis. À cette époque, le village était constitué autour d'une paroisse, tout comme les hameaux de Mulleron et La Brosse, tous dépendants de la châtellenie de Montlhéry, sous le règne de Philippe Auguste.
Au XIIIe siècle, une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem fut établie au lieu-dit Le Déluge, puis passa ultérieurement à l'ordre de Malte. Malheureusement, les ravages de la Guerre de Cent Ans et des Guerres de religion réduisirent le village à l'état de ruines, laissant presque aucun habitant. Cependant, à partir de 1558, Janvry se releva de ses cendres et commença à reconstruire son avenir.
Au XVe siècle, la seigneurie de Janvry passa entre différentes mains. Marguerite de Bruyères et Thomas de Voisins, tous deux vassaux du seigneur de Buc, furent successivement propriétaires avant que la seigneurie ne revienne à David de Brimeu, chambellan du duc de Bourgogne, en 1422. En 1457, la famille de la Rochette en devint propriétaire.
En 1558, la famille de Baillon devint propriétaire de la seigneurie et entama la construction d'un logis seigneurial. Par la suite, un moulin à vent fut recensé en 1574. En 1632, la seigneurie fut vendue à Charles Bequet de Cormon. L'église Notre-Dame-du-Mont-Carmel fut reconstruite en 1639, et en 1650, le duc d'Orléans, frère de Louis XIII, accorda la seigneurie de Janvry, toujours dépendante de Montlhéry, au conseiller au Parlement de Paris, Michel Ferrand de Beaufort.
En 1693, après l'acquisition du domaine de Versailles par le roi Louis XIV, qui incluait celui de Buc, la seigneurie de Janvry releva indirectement du domaine royal. En 1714, le domaine passa entre les mains de Gérard Heutsch, qui apporta des modifications en plantant l'avenue face au château. Le duc d'Ayen, Louis de Noailles, hérita du domaine, qu'il revendit en 1766 à l'écuyer André Haudry.
En 1806, le domaine fut vendu à un bourgeois parisien, Claude Anjorrant. Par des mariages et des successions, le domaine de Janvry revint à Alexandrine du Cambout, dont la fille se maria avec le baron André Reille, grand-père des actuels propriétaires du château.
L'origine du nom
Ce nom énigmatique a suscité l'intérêt des historiens et des linguistes, et deux théories principales émergent quant à ses origines.
La première théorie nous emmène à l'époque médiévale, où le nom Janvry serait issu du latin "Januarius", signifiant "janvier" en français. À cette époque, il était courant d'utiliser le suffixe "-acum" ou "-ac" pour désigner la propriété ou l'appartenance. Ainsi, Janvry pourrait être interprété comme "le domaine ou la propriété de Janvier". Peut-être que ce nom était lié à une date spécifique, une fête religieuse ou un événement particulier célébré au mois de janvier.
Cependant, une autre théorie fascinante vient compléter cette explication. Selon les recherches historiques, il semblerait que Janvry tire son nom de la présence abondante de genévriers sur son territoire. Les genévriers étaient considérés par les Grecs comme des symboles d'éternité et étaient réputés pour chasser les mauvais esprits. Ainsi, Janvry aurait pu être nommée en référence à cette végétation caractéristique, avec le terme "Janvry" évoquant les genévriers.
Ces deux explications apportent chacune un éclairage intéressant sur l'origine du nom de Janvry. Qu'il s'agisse de la référence à janvier, mois symbolique, ou de la présence des genévriers protecteurs, toutes deux offrent une dimension historique et culturelle à cette belle ville de l'Essonne.
L'origine d'un nom de lieu peut parfois être sujette à interprétation, et il est important de considérer les différentes théories pour saisir toute la richesse de son histoire. Janvry nous offre ainsi un double héritage, à la fois temporel et végétal, qui contribue à la singularité et à la beauté de cette commune."
Ainsi, Janvry, à travers les siècles, a su conserver son histoire fascinante et son patrimoine remarquable. Ce village pittoresque du Hurepoix est un véritable trésor à découvrir, offrant aux visiteurs une immersion dans le temps et une tranquillité envoûtante.
Les incontournables
L'église Notre-Dame-du-Mont-Carmel : Datant du XVIIe siècle, cette église est un véritable joyau architectural. Admirez son retable en bois d'époque et découvrez son histoire captivante.
L'église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, située à Janvry, est un édifice religieux d'une grande beauté architecturale. Construite au XVIIe siècle, elle présente une structure fascinante et une ambiance spirituelle unique. Son retable en bois d'époque est particulièrement remarquable et mérite d'être admiré.
L'architecture de l'église est de style gothique, avec une orientation longitudinale. Sa façade principale, ornée d'un pignon, est dotée d'un portail surmonté d'une baie en arc brisé, qui est elle-même surmontée d'une niche en arc brisé. Au sud, une tour clocher s'élève majestueusement. L'intérieur de l'église est caractérisé par une nef spacieuse couverte de voûtes d'ogive, créant une atmosphère solennelle et apaisante.
L'église Notre-Dame-du-Mont-Carmel a connu différentes étapes de construction au fil des siècles. Son chœur semble remonter au XIIIe siècle, avec des éléments architecturaux tels que les nervures de sa voûte ogivale, les consoles et les colonnes masquées par des boiseries. Une reconstruction majeure a eu lieu au début du XVIIe siècle, comme en témoigne la date de 1639 inscrite sur la clef de voûte de la première travée de la nef.
Au-delà de son architecture, l'église abrite également des éléments remarquables, tels que des fonts baptismaux d'une grande valeur artistique. De plus, un chemin de croix composé de 14 tableaux peints sur toile, offert par Napoléon III, ajoute une dimension artistique à ce lieu de culte.
Le château de Janvry : Datant du début du XVIIe siècle, ce magnifique château habité est entouré de douves en eau. Son architecture impressionnante et son cadre enchanteur en font un lieu à ne pas manquer.
C'est à partir du 16ème siècle que l'histoire du Château de Janvry prend forme. Jehan de Baillon, trésorier d'épargne, secrétaire et conseiller du roi, acquiert des terres, dont celles de Janvry, pour créer un manoir seigneurial à l'emplacement du château actuel. Après sa mort en 1567, une dalle funéraire est installée dans la chapelle seigneuriale de l'église de Janvry, en hommage à Jehan de Baillon. Marie de Hacqueville, veuve de Jehan de Baillon, continue de vivre seule dans cette demeure, qui à l'époque est davantage un hôtel avec des douves, des bâtiments de ferme et une douzaine de pièces.
En raison des dettes laissées par le fils de Jehan de Baillon, la propriété est cédée à Michel Ferrand. Son fils cherche à élever le statut de cette seigneurie en obtenant la concession de la haute justice en plus de la basse et moyenne justice. C'est à cette époque qu'il est probablement dressé des poteaux de justice à l'entrée du village, témoignant de la possibilité d'exercer la peine de mort. Vers 1650, il entreprend la construction du château actuel, de style Louis XIII, sur les fondations de l'hôtel. Le château comprend un corps central, deux ailes, ainsi que des prisons et une chambre des gardes dans la tour sud-est, qui sont encore visibles aujourd'hui.
À la fin du 18ème siècle, le château passe entre les mains de la famille Anjorrant, ancêtre de la famille Reille qui en est toujours propriétaire. Le Marquis Claude Anjorrant aménage les chambres dans le corps central du bâtiment et fait construire un petit théâtre dans les années 1840, où il accueille des troupes de Paris.
Malheureusement, le Marquis Claude Anjorrant, après avoir perdu ses deux enfants, dont sa fille décédée en couches, est envahi par le chagrin et se donne la mort dans un accès de fièvre chaude. Avant cela, il a fait ériger une croix sur le chemin de Montlhéry en signe de son chagrin, une croix qui est encore visible à l'entrée de Janvry.
À partir de cette époque, la propriété se transmet par les femmes. Alexandrine Cambout du Coislin, fille du marquis, épouse le comte Georges du Luart, un ascendant de la famille Reille. Jusqu'en 1940, la propriété est considérée uniquement comme une "propriété de rapport", générant des revenus grâce à ses terres, mais n'est pas habitée pendant près d'un siècle.
Pendant la guerre, le château est occupé successivement par des troupes françaises, allemandes et américaines, ce qui le laisse particulièrement dégradé. Les troupes utilisent les lattes du plancher comme combustible pour se chauffer et des ronces envahissent l'entrée du château. À la fin de la guerre, le Baron Jean Reille, petit-fils de la comtesse du Luart, entreprend, avec sa femme Liliane, des travaux de restauration. Ils installent l'eau courante et le chauffage. Leur fils Ghislain poursuit les travaux et les aménagements du château avec sa femme Béatrix Reille, l'actuelle propriétaire, afin de créer une agréable maison de famille et un domaine de chasse.
Ainsi, le Château de Janvry a traversé les siècles, témoignant de l'histoire, des vicissitudes et des rénovations successives, pour devenir aujourd'hui une résidence familiale où l'on peut apprécier l'art de vivre et la beauté de ce lieu chargé d'histoire.
La maison "La Chanson" : Cette charmante demeure du XIXe siècle a accueilli de nombreux personnages célèbres tels que Chaliapine, Coco Chanel et Gérard Philippe. Imprégnez-vous de son histoire et laissez-vous transporter dans le temps.
C'est une villa très particulière, située au 5, rue du Grand-Cèdre, à Janvry. D'abord par son style, celui d'une belle demeure du XIXe siècle qui s'étend sur un parc sublime. Mais surtout, elle a connu une destinée digne des drames à la Dostoïevski : propriété de familles russes, elle a été le théâtre de rencontres entre des célébrités du cinéma, de la littérature, de la chanson et de la haute couture qui venaient passer des weekends au vert. Aujourd'hui, cette villa vient d'être vendue aux enchères à des particuliers, marquant la fin d'un chapitre de l'histoire locale.
Cette maison, baptisée la Chanson, doit son nom à son premier propriétaire, Charles Vincent, célèbre chansonnier et goguettier du XIXe siècle, qui repose en paix à Janvry. En 1938, Fiodor Chaliapine, grand chanteur d'opéra russe fuyant son pays lors de la révolution, en devient le propriétaire. Il y installe sa femme et ses filles, mais meurt seulement un an plus tard. Les Golovanoff, une autre famille russe, prennent ensuite le relais.
Les Golovanoff transforment la demeure en pension de famille et profitent des huit chambres à l'étage. À cette époque, le style russe est en vogue, et la Chanson, située à une trentaine de kilomètres de Paris, devient rapidement un lieu prisé par les célébrités. On y joue au bridge, on se promène dans le parc, et les messieurs ne viennent pas toujours accompagnés de leurs épouses, comme le rapporte Jean-Maurice Sattonay, un professeur à la retraite, sur son blog local.
Parmi les habitués, nous retrouvons le célèbre comédien Gérard Philipe et la styliste Coco Chanel, parfois accompagnée d'un homme mystérieux. La danseuse et chanteuse Zizi Jeanmaire y a également emmené son mari Roland Petit, et l'écrivain Joseph Kessel, un homme d'élégance, y est venu lors d'une cérémonie officielle. Même Jean Cocteau aurait souhaité y séjourner, mais le grand-père Golovanoff, irrité ce jour-là, lui aurait lancé : "Qui ? Cocteau ? Connais pas !"
La maison a également servi de lieu de tournage. En 2007, un conte de la série "Maupassant" diffusé sur France 2 y a été filmé. Dans les années 1960, la pension de famille a décliné et a été transformée en "home d'enfants". Cette activité a perduré pendant trente ans, jusqu'à ce que l'agrément de la Ddass soit supprimé en 1994. La maison a ensuite été le sujet de litiges familiaux, et finalement, la demeure de 250 m², ses dépendances et son parc d'un hectare ont été vendus aux enchères le 8 janvier au tribunal d'Evry, pour être rachetés par des particuliers. Christian Schoettl, le maire de Janvry, qui connaît cette maison depuis toujours, a tenu à la faire visiter aux habitants il y a une semaine, afin qu'ils n'oublient pas son histoire.
Parmi les visiteurs célèbres de la Chanson, Gérard Philipe occupe une place particulière. Son portrait en noir et blanc trône encore dans l'une des pièces. Acteur mythique de l'après-guerre, il a séjourné fréquemment dans cette demeure de Janvry dans les années 1950, alors qu'elle était une pension de famille. Sa femme, Anne Philipe, relate dans ses mémoires que c'est l'"ambiance russe" qui plaisait tant à son mari, notamment en raison de son rôle dans le film "L'Idiot", adapté du livre de Dostoïevski, réalisé par Georges Lampin en 1946. Gérard Philipe appréciait particulièrement les promenades dans les 7 hectares du parc. Lorsqu'il s'y baladait, il était expressément demandé de ne pas le déranger, se souvient Christian Schoettl, qui était alors un enfant de Janvry. Après ses représentations théâtrales à Paris ou ses tournages pour le cinéma, il trouvait là un lieu de détente. Une fois, il a demandé un endroit calme pour déjeuner et on l'a installé dans le salon, où une grande baie vitrée donnait sur le parc. Aussitôt installé, une foule de personnes se massait derrière la vitre pour l'admirer, raconte Jean-Maurice Sattonay, un enseignant à la retraite, sur un blog consacré aux Ulis et à l'Hurepoix. Gérard Philipe avait sa propre chambre, mais les murs ont dû être entièrement repeints à plusieurs reprises, car, souvent sous l'effet de l'alcool à Janvry, la vodka coulant à flots, il avait pris l'habitude d'écrire et de dessiner sur les murs.
Le restaurant La Bonne Franquette, cet établissement emblématique incarne à merveille l'essence de la cuisine française traditionnelle, régalant les papilles des habitants et des visiteurs depuis de nombreuses années.
La Bonne Franquette est bien plus qu'un simple restaurant, c'est un lieu chargé d'histoire et d'authenticité. Dès que vous franchissez ses portes, vous êtes accueillis par une ambiance chaleureuse et conviviale qui fait honneur à la réputation de l'hospitalité française. Les habitués se sentent comme chez eux, tandis que les nouveaux venus découvrent avec émerveillement cette atmosphère si particulière.
Le menu de La Bonne Franquette est un véritable hommage à la gastronomie française. Les plats proposés sont préparés avec amour et finesse, mettant en valeur les produits frais et de saison. De l'entrée au dessert, chaque bouchée est un voyage gustatif au cœur des saveurs authentiques de notre terroir. Les spécialités françaises classiques sont revisitées avec talent, offrant ainsi une expérience culinaire mémorable.
Lorsque vous pénétrez dans cet ancien relais de poste, vous êtes également transportés dans un autre temps. La décoration intérieure, à la fois rustique et pittoresque, vous plonge dans l'ambiance des bistrots d'antan. Les murs de pierre, les poutres apparentes et les touches de décoration traditionnelle créent une atmosphère charmante et intemporelle. C'est un véritable voyage dans le passé, tout en savourant les délices du présent.
Mais ce qui fait vraiment la différence à La Bonne Franquette, c'est le service attentionné et souriant de son équipe. Les serveurs et serveuses sont aux petits soins, veillant à ce que chaque client se sente privilégié et comblé. Ils sont là pour vous conseiller, vous guider dans votre choix de mets et vous offrir une expérience culinaire exceptionnelle de bout en bout.
En résumé, La Bonne Franquette est bien plus qu'un restaurant, c'est institution. Il allie avec brio tradition, excellence culinaire et service de qualité. Que vous soyez en quête d'une expérience gustative authentique ou simplement d'un moment convivial entre amis, vous serez conquis par l'ambiance chaleureuse et les mets délicieux de La Bonne Franquette.
Les fermes du village : Janvry était autrefois un village agricole, et vous pouvez encore découvrir six fermes remarquables appartenant au châtelain. Ces fermes témoignent du patrimoine rural de la région et ajoutent au charme du village.
La mairie : Datant de 1869, la mairie de Janvry est un bâtiment historique qui abritait autrefois l'école du village. Admirez son architecture et imaginez la vie quotidienne d'autrefois.
La nature environnante : Profitez des paysages verdoyants et paisibles qui entourent Janvry. Promenez-vous dans les environs et découvrez la beauté naturelle de l'Hurepoix.
Le Parc Animalier de Janvry est un lieu enchanteur où vous pourrez découvrir et observer de près une variété d'animaux. Situé dans un cadre naturel magnifique, le parc offre une expérience unique pour les amoureux de la faune.
Le parc propose une grande diversité d'animaux, allant des espèces domestiques aux espèces sauvages. Vous pourrez rencontrer des chèvres, des moutons, des ânes, des cochons, des oiseaux, des lamas, des wallabies, des cerfs, des paons, et bien d'autres encore. Les animaux vivent dans des espaces spacieux et adaptés à leurs besoins, offrant ainsi des conditions de vie idéales.
Ces incontournables vous permettront de découvrir le riche patrimoine historique et architectural de Janvry, tout en vous imprégnant de l'atmosphère charmante et tranquille du village.
Quelques anecdotes
Autrefois, sur la place de l'Église, se trouvait un puits de quatre-vingt mètres qui avait la particularité de siffler pour annoncer l'arrivée de la pluie. Malheureusement, ce puits a disparu et a été remplacé par une fontaine de pierre. Elle s'est si bien intégrée que certains janvrissois ont déclaré, le lendemain de son installation : "Vous avez bien fait de la nettoyer, on ne la voyait plus."
Parmi les souvenirs effacés, nous pouvons également mentionner les nombreux bistrots qui animaient le village, dont quatre rien qu'à Mulleron. Les janvrissois s'y retrouvaient, mais aussi des vagabonds ramenés de Paris lors de la cueillette des petits pois. Sans oublier quelques pensionnaires de l'hôpital de Bligny, situé à proximité, qui venaient clandestinement soigner leur tuberculose à leur manière.
La boucle des chemins de randonnée du District offre également un plaisir de promenade, notamment à travers le bois de Montmarre, où l'on peut observer des oiseaux sur l'île aux canards ou des daims en semi-liberté qui cohabitent amicalement avec des nandous et des faisans.
Les oies qui fréquentent les mares des trois hameaux apportent une touche "d'exotisme" (la mare de la Brosse reflète également un joli lavoir). Elles sont les descendants méritants d'un couple d'oies offert par le village roumain de Bondréa à Janvry, qui l'avait parrainé peu avant la chute de Ceausescu.
En passant par la ferme de Fresneau, les chemins piétonniers offrent une vue panoramique sur les bois de Marivaux, aménagés en terrain de golf, et débouchent sur la Vallée Violette, ainsi nommée en raison de la culture des asperges qui s'y pratiquait du 19e au milieu du 20e siècle.
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