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Photo du rédacteurIvy Cousin

Découvrez le Val Saint Germain : évasion en pleine nature et histoire fascinante

Le Val Saint Germain est un petit village situé dans le département de l'Essonne, en Île-de-France, à environ 40 kilomètres au sud-ouest de Paris. Niché au cœur de la vallée de la Rémarde, ce village est une destination idéale pour ceux qui cherchent à s'évader dans la nature tout en découvrant l'histoire et le patrimoine de la région.




Histoire fascinante


L’origine du Val-Saint-Germain est inconnue, c’est-à-dire qu’il n’existe aucun titre, aucun document faisant connaître l’époque ou son territoire a été occupé et mis en culture, où ses premières habitations ont été construites ; On peut donc dire que le Val-St-Germain partage le sort commun de beaucoup d’autres lieux qui lui sont supérieurs en importance et qui comme lui ignorent leur origine ;Il est à remarquer que dans la vallée de la Rémarde, les noms anciens sont rares, tandis que dans la vallée de l’orge, située plus au midi, au contraire cette sorte de noms est considérable. De cette comparaison, on peut conclure que la vallée de la Rémarde a été conquise en dernier lieu.


Le nom du Val-Saint-Germain est en rapport avec la situation du village et de la plus grande partie de territoire encaissée, entre deux collines, l’une au nord, l’autre au midi.

D’après les nouvelles divisions de la France, formées en 1790, le Val-Saint-Germain est dans le département de Seine-et-Oise. Il avait d’abord été placé dans l’arrondissement d’Etampes, mais en 1811, il a été distrait et attaché à celui de Rambouillet et dans le canton de Dourdan, section du nord.


Suivant le Concordat de 1802, la paroisse dépend de l’évêché établi à Versailles et du canton ecclésiastique de Dourdan. Il en résulte de cette situation que la commune est en rapport avec Dourdan pour le juge de paix, le commissaire de police, le bureau d’enregistrement, les employés de contributions indirectes, l’Agent Voyer cantonal. Il relève de Rambouillet pour les tribunaux de première instance, de commerce, de police correctionnelle, le bureau des hypothèques, la Sous-Préfecture, l’entrepôt des tabacs et l’inspection primaire.


Il dépend de Versailles pour le Préfet et le Conseil de Préfecture, le commandant en chef du département, les ingénieurs en chef des ponts et chaussées, les agents voyers en chef, la cour d’assises, la cour d’appel des jugements des tribunaux de police correctionnelles, la direction générale des contributions indirectes des tabacs, de l’enregistrement.


Le pays est desservi par la gare de Saint-Chéron située à six kilomètres du Val et par celle de Limours qui en est éloignée de dix kilomètres.


Le marais

Le hameau du Marais possède un magnifique château qui fut le berceau d’un grand nombre de seigneurs et le rendez-vous d’une société d’élite, de poètes, de littérateurs.

L’histoire possède les noms de tous les propriétaires du château du Marais


Le château du Marais

Du XIIIème siècle jusqu’à nos jours, quatre châteaux furent construits au Marais. Le premier qui n’était qu’un manoir féodal figure dans un titre de 1397. Le second est ainsi désigné dans un inventaire de 1507 « le château du Marais, consistant en rez-de-chaussée composé d’une salle basse, sellier, cuisine; le premier étage d’une grande salle et de deux chambres à coucher », ce deuxième château avait été construit par Antoine de Vignay.


Le troisième fut édifié vers 1623 par Louis Hurault. Il était encadré de bois,

de près et de pièces d’eau ; c’était un puissant manoir féodal dont il existait naguère encore un plan en relief. Il était d’aspect sévère, tout en gresserie picquée, et consistait en une vaste cour défendue par des pont levis et de larges fossés à fond de cuve, pleins d’eau au milieu de laquelle se dressait un grand corps de logis avec deux pavillons à tourelles précédé d’un haut portail grillé que flanquaient à droite et à gauche le pigeonnier féodal et la chapelle.



Quant au quatrième château, celui d’aujourd’hui, il est ainsi décrit par M. Vian:

Le château du Marais a été construit en pierre de traille, extraite des carrières des environs de Paris ; il a conservé toute la pureté de sa couleur jaune pâle, primitive et un certain cachet de propreté et de fraîcheur qui pourrait faire croire à une construction très récente. Il se compose d’un très grand et vaste pavillon ; il possède une terrasse centrale qui le couronne et son portique à colonnes forme la principale entrée du côté de la cour pavée, dans laquelle existe sur le bord de la chaussée une belle grille en fer forgé richement ornée ; deux petits pavillons forment les encoignures.


Le Marais devint sous l’habile jardinier Lamy un des plus beaux jardins fleurit de France. On venait de fort loin admirer les nombreuses serres remplies des plantes les plus rares et surtout les splendides parterres à la Française, les plates-bandes nuancées comme des tableaux, les grands carrés creux où étincelaient en longues lignes différentes espèces.




Église Saint Germain

Sur une petite place du Val-Saint-Germain s’élève une très vieille église au clocher nouveau ; elle ouvre son porche de charpente passant. Dans sa nef humide et sombre se voient des piliers massifs et primitifs; elle est terminée par un chœur élancé ajouté par les siècles suivants et renferme des ornements

de tous âges.


Le long des murs sous les arceaux sont rangées comme en procession, des files de torches enrubannées de formes bizarres avec des inscriptions et des dates. Ce sont les « souches » offertes par les villes, les villages, les églises, les fidèles venus en pèlerinages au Val. Elles sont en marbre, en bois, en métal travaillées comme des chefs d’œuvre de maîtrise ou grossièrement taillées. Il y a des noms de grandes villes; il y a des hommages venus de loin. Toutes ces souches datent du XIXème siècle; celles ayant une date antérieure à la révolution ont été détruites.


C’est qu’en effet le pèlerinage de Sainte Julienne était le plus célèbre de la région. Suivant Surius et Baillet, la relique de Ste Julienne de Nicomédie en Afrique fut apportée de Constantinople après la prise de cette ville par les Latins en 1203. D’après une pieuse tradition un gentilhomme breton qui faisant partie de la Croisade et qui avait obtenu le précieux chef de la Sainte avec l’intention de l’emporter dans son pays, passa, chemin faisant, par le Val-Saint-Germain. Retenu dans ce lieu par une grave maladie, il fit vœu s’il recouvrait la santé d’élever au Val une église en l’honneur de Ste Julienne et d’y déposer sa relique.



Pendant des siècles, cinq à six mille pèlerins, dit-on, se donnaient rendez-vous, chaque année, principalement dans la semaine de la Pentecôte, de plus de trente lieues à la ronde. La foi s’est singulièrement attiédie; on n’accourt plus à Ste Julienne ; ce pèlerinage est complètement oublié.


Le 19 brumaire, an II de la république des délégués envoyés de Rochefort avec mission de rapporter le chef de Ste Julienne en argent massif pesant 7marcs, 4 onces, avec des chandeliers, croix, vases, pesant en tout 261 livres déclarés propriété nationale, se sont présentés à la mairie du Val où remise leur fut faite des objets désignés, conformément au décret du 13 brumaire qui déclarait propriété nationale tout l’actif affecté aux fabriques. Le chef de Ste Julienne fut remplacé par une statue en bois.

Le même jour le citoyen Béranger de la commune du Val fit hommage pour la patrie de deux boulets de 36 et mention patriotique en fut faite au registre des délibérations. À la même époque, la municipalité refuse de rendre les cloches pour en faire de la monnaie.

On voit dans l’église le tombeau de Mme de la Briche, châtelaine de cette paroisse ( du Marais).


Évasion nature


Le Val Saint Germain est également connu pour ses paysages préservés, ses sentiers de randonnée et ses vues panoramiques sur la vallée de la Rémarde. Les amoureux de la nature pourront se balader le long de la rivière, admirer la faune et la flore locales, ou encore profiter des nombreuses activités de plein air proposées dans la région.



Conclusion


En somme, le Val Saint Germain est une destination idéale pour les amoureux de la nature et de l'histoire. Que vous soyez en quête d'une escapade nature ou d'une plongée dans l'histoire, vous trouverez votre bonheur dans ce petit village de l'Essonne. N'hésitez plus et partez à la découverte de son église et de son patrimoine lors d'une randonnée au cœur de la nature préservée.


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