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Photo du rédacteurIvy Cousin

Catherine de Lorraine, duchesse de Montpensier et son rôle dans la révolte contre le roi Henri III




Contexte historique


La période de 1552 à 1596 est marquée par les guerres de religion en France entre les catholiques et les protestants.


Les conflits ont commencé avec la Réforme protestante du XVIe siècle et ont culminé avec le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572, qui a vu la mort de milliers de protestants dans tout le pays.


Les rois Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV ont gouverné la France pendant cette période, chacun cherchant à établir son autorité sur le royaume et à surmonter les défis posés par les guerres de religion. Les membres de la noblesse, y compris les maisons de Guise et de Bourbon, ont également joué un rôle important dans les événements de cette période.


Biographie


Catherine de Lorraine, duchesse de Montpensier, était un personnage clé des guerres de religion en France. En raison de sa boiterie, elle a été la cible de moqueries, ce qui a conduit à sa forte hostilité envers les favoris du roi Henri III. En tant que membre de la maison de Lorraine, qui était d'un lignage plus ancien que les Bourbons, bien que ces derniers soient des princes du sang, elle s'est opposée aux Bourbons malgré sa parenté avec eux par son mariage.


Après la signature du traité de Nemours en 1585, le roi a envisagé de marier Catherine à son favori, le duc d'Épernon Jean-Louis de Nogaret de la Valette, dans le but de réconcilier son parti avec celui des Guise. Cependant, Catherine a catégoriquement refusé cette alliance, étant horrifiée à l'idée de se marier avec le mignon du roi.


La révolte de la Ligue et le rôle de Catherine de Lorraine


Catherine a ensuite animé la propagande de la Ligue contre Henri III, qu'elle détestait, et a diffamé le roi dans la capitale en utilisant les prédications des prêcheurs parisiens avec qui elle était étroitement liée. Elle a fermement soutenu les ambitions de son frère, le duc de Guise, et a contribué dans une certaine mesure à sa victoire lors de la journée des barricades les 12 et 13 mai 1588, au cours desquelles la capitale s'est soulevée contre le roi. Elle s'est considérée comme la reine de Paris et a même porté à sa ceinture une paire de ciseaux avec laquelle elle voulait tondre le roi et l'enfermer dans un couvent.


Après l'exécution brutale du duc de Guise, Henri de Lorraine, également connu sous le nom d'Henri Ier de Guise ou le Balafré, huit mois plus tard, la duchesse de Montpensier nourrit une haine encore plus profonde envers le roi. Elle a joué un rôle de premier plan dans la révolte en encourageant les membres de sa famille à agir. Elle est même partie rencontrer son frère, le duc de Mayenne Charles de Mayenne ou Charles II de Lorraine, pour le convaincre de venir à Paris et prendre la tête de la Ligue.


Après l'exécution brutale du duc de Guise, Henri de Lorraine, également connu sous le nom d'Henri Ier de Guise ou le Balafré, huit mois plus tard, la duchesse de Montpensier nourrit une haine encore plus profonde envers le roi. Elle joue un rôle de premier plan dans la révolte en encourageant les membres de sa famille à agir. Elle part même rencontrer son frère, le duc de Mayenne Charles de Mayenne ou Charles II de Lorraine, pour le convaincre de venir à Paris et prendre la tête de la Ligue.


Lorsque le roi Henri III est assassiné le 1er août 1589, Catherine se vante d'en être à l'origine. Ayant éliminé son pire ennemi, elle se tourne alors vers son successeur, Henri IV, et déverse sur lui sa haine.


Pendant les guerres et sièges qui menacent la ville de Paris de 1589 à 1594, elle continue la lutte avec deux autres princesses de Lorraine, sa mère la duchesse de Nemours et sa belle-sœur la duchesse de Guise, Catherine de Clèves, également connue sous le nom de Catherine de Nevers. Elles occupent ensemble l'hôtel de la reine. Pendant les États généraux de 1593, elle soutient la candidature de son frère au trône de France.


La duchesse de Montpensier doit finalement accepter sa défaite lors de l'entrée d'Henri IV à Paris en 1594. Malgré les supplications de la veuve d'Henri III, Louise de Lorraine-Vaudémont, sa cousine, le roi n'exerce pas de représailles contre elle. La duchesse de Montpensier décède deux ans plus tard, ce qui soulage le roi car elle continuait ses intrigues.


 




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